16.7.08

Jeunesse

Chaque fois que nos regards se rencontrent
Une brise chaude nous caresse
Et nous réveille envers notre jeunesse.

Je me souviens alors de mes quinze ans
Quand on était seigneurs du temps...

En nos paroles, il n'y avait point de tristesse.
Que de joie!
Et cette brise chaude qui nous caresse...

On se prometait l'éternité
Car le temps, lui, nous appartenait!

Mais je n'arrive pas à oublier
Une étrange et inquiétante sensation,
Peut-être une prédestination,
Qu'on irait se recontrer,
À la fin de cette éternité,
À la fin de cette jeunesse,
Oú une brise chaude nous caresse!